Des secrets et des vies

Je pose le lieux et le temps, nous sommes au Honky Tonks, un samedi soir, je suis venu là bas pour poser mon desespoir dans un verre. Et te voilà objet de mes tourments tu apparaîs finalement, heureuse, vivante. Ta présence me bouleverse, voici que réapparait mon sourire. la joie m'emporte je te revois.

Il ne me faut pas longtemps pour attirer ton regard, tu n'as pas eu besoin de moi, tu es venu seule vers moi, tu me cherchai et tu cherchais à cacher aux autres le lien qui nous unissait, ton secret, tu es venu, une question annodine sur tes lèvres:
"ça va?"
moi "non, ça va pas, pas du tout"
elle "pourquoi?"
moi "depuis l'autre soir je ne peux que penser à toi"
elle "..."
moi "je n'arrive plus à survivre comme avant, tu m'as explosé, j'ai envie de te protéger d'être là pour toi"
elle "..." dans ce silence réside tout l'étonnement que produit mes phrases qui s'enchaînent je ne veux pas être coupé, si cela arrive je ne pourrai exorciser mes pensées.
moi "je veux être un bouclier, ton second bouclier"
elle " je n'en ai pas besoin!"
moi " je le sais c'est bien, c'est ça qui m'inquiète"

Elle est là étonnée, ne comprenant qu'à moitié les sentiments qui me tarversent. J'ai envie de lui avouer tout, "je ne sais quel est la nature de mes sentiments, tout ce que je veux, c'est empécher que quiconque ne te fasse du mal, je sais bien que tu n'en as pas besoin mais j'ai envie de te protéger, ça fais deux jours que je ne mange plus, que je ne pense qu'à toi, grâce à toi mon inspiration est de revenu, j'écris de nouveau, merci"

Les heures passent, l'acool également; nous descendons d'un étage, les propriétaires ferment le second. Je me cache derrière une poutre de maintient, je ne suporte pas mon visage, je ne supporte pas mon apparence, tu es là, tu me souris, je te regarde, elle: "allez dance!" "je peux pas", je la regarde dans sa grandeur infinie, j'essai d'observer réellement son visage, j'ai l'impression de le voir pour la première fois. Ces yeux me regarde en coin et bougent, reviennent, et repartent; "que fais tu?", " je te regarde", "je sais, ça me gêne!"

Cette phrase m'as réexplosé, mon âme éclate, je sais garder le sens de la société et je m'évade sur le coté, je m'assois sur une petite table basse, d'ici je souri, je fais semblant de parraître; mon âme ésseulée s'interroge, se questionne, pourquoi mes yeux te gênent, ce n'est pas la première fois qu'on me le dit, mes yeux dérangent, mon regard essai d'explorer ton coeur pour sonder tes sentiments. Tu reviens me voir, tu me re-souris, je reviens à la vie, la nuit s'achève, je te vois parler aux autres à continuer ta vie, je n'arrive plus à te regarder, tu ne le veux pas, je m'exécute. Nos chemins se séparent, tu me regarde une dernière fois.

Je m'éloigne sans me retourner, je ne sais plus quoi penser, en quelques heures tout à basculer, je t'ai revu, je t'ai observé, je t'ai génée. Cette phrase me fais mal et pourtant je suis rentré heureux de cette soirée.